Oromia
Café d'Éthiopie
Présentation
Coutumes, musique, danses, vêtements, marchés… culturellement, l’Ethiopie est haute en couleurs ! Le café y tient une grande place, qu’il soit consommé sous sa forme torréfiée et moulue ou en infusion à base de feuilles de caféier grillées, aux vertus médicinales. On estime que 15 millions d’Ethiopiens dépendent directement ou indirectement du secteur caféier.
Si la légende dit que ce fameux breuvage provient de la région éthiopienne de Kaffa – d’où il tient également son nom, c'est par le peuple Oromo que l'utilisation du café comme aliment a commencé au début du siècle. La région est connue pour sa végétation indigène unique ainsi que pour être le centre de diversité de nombreuses espèces de plantes différentes. Les Oromo utilisent le café comme nourriture, boisson, commerce, nourriture spirituelle et comme outil de maintien de la paix.
Le café Alter Eco est cultivé dans les hautes terres du Sud-Ouest de l’Ethiopie, dans la région de Djimma, à une altitude comprise entre de 1400 et 2100 m. La récolte du café s’effectue de décembre à janvier ; il est ensuite lavé et séché au soleil. Ce café gagne à être connu, son nez est aérien et élégant. Son goût est équilibré, avec une pointe d’acidité, et du corps aux saveurs épicés voire taniques. Ce café onctueux, dévoile une finale pure et rafraîchissante sur les agrumes.
OCFCU est une union de coopératives de producteurs de café créée en 1999, dont l’activité représente plus de 65 % de l'ensemble des terres caféières du pays. Son objectif étant de soutenir les producteurs de café de la région d'Oromia, au sein de laquelle le café est l’une des seules cultures de rente.
Aujourd’hui, OCFCU regroupe 405 coopératives membres, soit plus de 400 000 familles de petits producteurs. Avec le café, les producteurs plantent également des cultures vivrières complémentaires (farine, céréales ) associés pour certain à de l’élevage.
OCFCU a développé son propre laboratoire, construit ses propres bureaux et créé sa propre banque qui apportent un soutien technique et financier à ses membres. Elle sert aussi de régulateur de prix sur le marché local et bénéficie d’un certain pouvoir auprès du gouvernement. Grâce à la prime du commerce équitable et du fonds social de l'organisation, plus de 365 projets, bénéficiant à l’ensemble des habitants des villages des producteurs (constructions d'écoles ou de classes supplémentaires, projets d'assainissement des eaux dans les villages…) ont vu le jour.